Sommeil polyphasique

Sommeil polyphasique

Les humains sont naturellement des dormeurs polyphasiques. Selon la culture, les hommes ont soit un sommeil nocturne segmenté, soit une sieste tout au long de la journée.

La raison pour laquelle les gens dorment polyphasiquement c’est d’améliorer la densité et la stabilité du sommeil. Les hommes ont besoin de sommeil, mais seuls certains stades du sommeil sont importants pour que l’on puisse récupérer chaque nuit.

Il est prouvé que le sommeil léger est un stade intermédiaire de sommeil non réparateur et qu’une personne cherchera donc aussi à minimiser le pourcentage de sommeil léger et à augmenter le pourcentage de sommeil profond et de sommeil de rêve. Une personne qui dort avec un bloc de sommeil de 8 heures passera habituellement 65 % ou plus de son temps en sommeil léger. L’on vise à maintenir un mouvement rapide des yeux et un sommeil lent adéquats pour que le corps et l’esprit fonctionnent normalement.

Qu’est-ce que le sommeil polyphasique ?

La plupart des experts du sommeil recommandent de dormir entre 7 et 9 heures par nuit. Mais certaines personnes ne veulent tout simplement pas passer autant de temps à dormir. Entrer dans le sommeil polyphasique constitue une nouvelle tendance qui implique des périodes de sommeil beaucoup plus courtes réparties sur le jour et la nuit.

Le sommeil monophasique (une phase de sommeil de 6 à 9 heures) et le sommeil biphasique (deux phases de sommeil de 3 à 4 heures) sont tous deux courants et biologiquement normaux chez les gens. La recherche a montré que les deux types de routines de sommeil peuvent produire une architecture de sommeil saine et robuste avec un repos général adéquat.

En revanche, les dormeurs polyphasiques passent entre deux et sept heures de sommeil au total, généralement une période plus longue de quelques heures, complétée par de courtes siestes de 20 minutes tout au long de la journée. Les partisans de cette pratique affirment que le corps s’adapte à cet horaire en entrant plus rapidement dans le sommeil paradoxal, répondant ainsi aux besoins de sommeil du corps en moins de temps.

En quoi le sommeil polyphasique diffère-t-il du sommeil fragmenté ?

Les habitudes de sommeil polyphasiques peuvent ressembler à celles des troubles du rythme du sommeil ou des troubles irréguliers du rythme veille-sommeil. Cependant, le sommeil polyphasique diffère de ces troubles du sommeil parce que les personnes polyphasiques restreignent leur sommeil afin d’augmenter leur productivité, alors que les personnes atteintes de troubles du sommeil ne restreignent pas intentionnellement leur sommeil.

En pratique, le sommeil polyphasique peut être très semblable au syndrome du sommeil insuffisant (aussi appelé syndrome du sommeil insuffisant induit par le comportement), dans lequel les gens restreignent intentionnellement leur sommeil afin de passer plus de temps à faire d’autres choses, comme jouer à des jeux vidéo, travailler ou faire des exercices.

Le sommeil polyphasique est-il naturel ?

Selon la plupart des scientifiques, l’homme n’est pas naturellement polyphasique, car il a besoin de périodes de sommeil plus longues pour franchir toutes les étapes nécessaires du sommeil. Mais les gens peuvent parfois utiliser le sommeil polyphasique pour s’adapter à des environnements extrêmes : Par exemple, les coureurs de voiliers en haute mer, les astronautes en mission spatiale et le personnel militaire des opérations spéciales suivent un régime de sommeil polyphasique.

Contrairement aux humains, les rongeurs sont naturellement polyphasiques, dormant pendant plusieurs courtes périodes au lieu d’une ou deux périodes plus longues.

Le sommeil polyphasique est-il sécuritaire ?

Les amateurs de sommeil polyphasique vantent cette pratique comme une façon plus efficace de dormir. Cependant, les effets d’un syndrome de sommeil insuffisant montrent qu’une restriction chronique et intentionnelle du sommeil peut avoir des conséquences très négatives.

Les effets d’un syndrome de sommeil insuffisant comprennent une fatigue diurne excessive, un risque accru d’accidents de véhicules et d’accidents de travail, un dysfonctionnement endocrinien et métabolique à long terme et une réponse immunitaire réduite.

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