Etiopathe : La thérapie qui soulage vos douleurs en travaillant sur vos mains

Etiopathe : La thérapie qui soulage vos douleurs en travaillant sur vos mains

Moins connue que l’ostéopathie, l’étiologie est une thérapie manuelle qui soulage de nombreux maux. Anne Longlade, étiopathe, nous parle de cette méthode pour traiter une pathologie à sa source.

L’étiopathie est très spécifique dans son approche et son raisonnement. C’est une thérapie manuelle proche de l’ostéopathie, mais qui se distingue par la volonté du praticien de retracer l’histoire pathologique du patient avant de passer au diagnostic physique. Vous pouvez consulter ce lien pour en savoir plus.

Étiopathie, quésaco ?

« Du grec aïtia  » cause  » et pathos  » souffrance « , l’étiopathie est une méthode pour trouver la cause d’une pathologie et la traiter si elle se situe dans son champ d’action « , explique Anne Longlade.

Et de continuer : « Nous ne faisons pas de l’énergétique, pas de la psychologie et le traitement proposé est purement mécanique. « 

Quelles sont les différences avec l’ostéopathie ?

L’étiopathie est donc une thérapie manuelle – tout comme l’ostéopathie. Il existe cependant quelques différences. Pour Anne Longlade, la première de ces différences réside dans la formation. En 6 ans, les futurs étiopathes peuvent être formés dans un programme d’enseignement commun aux différentes institutions (situées à Paris, Rennes, Toulouse et Lyon). Les examens sont nationaux et les promotions sont en effectif réduit.

Jusqu’à très récemment, l’ostéopathie était enseignée dans le cadre de formations très différentes, tant par le nombre d’années d’études que par les différences de programmes d’une école à l’autre. « C’est pourquoi, à l’heure actuelle, les patients n’ont pas tous la même expérience d’un cabinet d’ostéopathie à l’autre. Certains ostéopathes pratiqueront les mêmes gestes que nous – de l’histoire du rebouting (note : on retrouve des traces de réduction depuis l’Antiquité) – alors que d’autres auront une approche complètement différente », explique Anne Longlade.

En revanche, « si vous allez consulter plusieurs étiopathes, vous pourrez évidemment trouver des différences dans la personnalité de chacun, mais la thérapie, elle, sera la même », dit-elle.

Une méthode basée sur l’histoire pathologique

Selon Anne Longlade, ce qui est vraiment particulier à l’étiopathie, c’est la méthode de réflexion sur la pathologie. « L’étiopathie reste très spécifique dans son approche et son raisonnement. Nos séances commencent toujours par une série de questions au patient pour connaître le motif de sa consultation et essayer de retracer l’histoire pathologique », dit-elle.

« Le but est de s’assurer qu’elle s’inscrit dans notre champ d’expertise, puis de trouver la cause, et si elle est mécanique et que la structure n’est pas endommagée, nous la traitons. « 

À l’inverse, un ostéopathe aura tendance à se fier davantage à un diagnostic palpatoire. En étiopathie, la palpation – que Anne Longlade considère comme « subjective » – confirme et enrichit l’anamnèse (ndlr : l’histoire de la maladie).

Si l’ostéopathie est reconnue depuis 2002, l’étiopathe n’a qu’un statut de profession libérale de la santé. Anne Longlade précise que ce statut est transitoire, « jusqu’à ce que nous en ayons un qui nous convienne davantage et qui soit moins contraignant que celui proposé aux ostéopathes ».

Quand consulter un étiopathe ?

La plupart des consultations ont lieu lorsqu’un patient – quel que soit son âge – souffre d’une douleur ou d’un trouble fonctionnel. Les raisons des consultations sont très variées et peuvent concerner des troubles articulaires tels que des problèmes gynécologiques ou digestifs.

Nous pouvons également consulter un étiopathe pour des problèmes moins évidents : infections chroniques (ORL, cystites…). Les résultats sur ces pathologies sont, selon l’expert, excellents. « Nous traitons toutes les indications médicales à partir du moment où elles sont mécaniquement réversibles. « 

Comment se déroule une consultation sur l’étiopathie ?

La séance se déroule en deux temps : d’abord, elle commence par un historique qui visera à retracer l’origine mécanique du motif de la consultation. Si cela n’entre pas dans le cadre de l’étiopathie, le client est réorienté vers un autre professionnel.

Ensuite, la séance se poursuit avec le traitement, effectué par des techniques de manipulation. L’étiopathe sait rapidement, grâce à son approche, ce qui est ou n’est pas de sa compétence et n’hésite pas à réorienter le patient vers le bon professionnel.

Où trouver un bon étiopathe ?

La formation est homogène, Anne Longlade explique que les patients peuvent s’appuyer sur le Registre national des étiopathes. Ce registre, mis à jour annuellement, est communiqué au ministère de la santé.

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